Mes amis, Mes amours
Un film à ne pas voir
L’adaptation de ce roman de Marc Levy ne m’a jamais vraiment
tenté. Depuis que j’ai vu la bande annonce, il y a plusieurs mois, je sentais
venir le film « gnan-gnan », comme le livre que je n’ai vraiment pas
aimé.
J’ai lu 100 pages, je me suis arrêté. J’avais déjà imaginé toute la fin. Le film est d’une mièvrerie à couper le souffle, une histoire plutôt bancale, écrite (et réalisée) pour faire rêver les midinettes.
Les péripéties et les gags s’enchaînent.
Et pourtant, la première demi heure commençait bien, le film
laissait entrevoir une adaptation plus réussie que le livre. Le soufflet est
retombé, il n’a pas supporté la durée, passée la première partie, plutôt
réjouissante, le film tombe dans un romantisme relativement agaçant, avec des
longs plans sur les yeux ou la peau douce de Virginie Ledoyen (que je ne peux
plus supporter).
Quel film bateau ! Lorraine Levy avec son film La première fois que
j’ai eu 20 ans nous avait transporté dans une époque et une ambiance jazzy
sublime, avec une Marilou Berry pleine de charme.
Il manque peut-être du
naturel à ce film qui fait très faux. Les décors sont pourtant beau, mais les
préjugés londoniens et le manque de nouveauté et de fraicheur endorment le
spectateur. La fin est bienvenue, on est content que Vincent Lindon rentre en
France pour retrouver sa belle journaliste…
Mais a-t-on pensé aux enfants pour
cette conclusion prévisible ? Deux pères qui voulaient être
« modèles » on pourtant séparés deux amis, le garçon et la fille,
pour une simple histoire d’amour ! Pas très sérieux les deux papas
poule ! Les parents s’amusent, les enfants trinquent ! Marc Levy et
sa sœur Lorraine, s’amusent en famille, Les spectateurs s’ennuient…