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Critiques Cinéma du blog ameliebertrand
16 février 2008

Benjamin Gates et le Livre des Secrets

benjamingates

Un film à ne pas voir

Haletant !

Pendant 30 minutes. Pas plus... Sur les 2h08 c'est plutôt léger.

Benjamin Gates numéro 2, la surprise agréable du premier épisode (surfant sur le Da Vinci Code) s'est évaporée. Le second volet est je trouve bien fade, on est déjà dans l'attente de Harrison Ford en mai 2008, le plus grand aventurier Indiana Jones est de retour, Benjamin Gates avec cette histoire de chasse au trésor ne m'a pas passionné.

Peut-être les mauvaises conditions de projection sont responsables de mon manque de plaisir, mais il ne faut pas rejeter la seule faute au projectionniste. Il y a un problème dés le départ avec les scénaristes qui n'ont pas vraiment su donner du suspense. Le film est plat. On s'ennuit presque à la fin du film...
Les quelques rebondissements bien maigre ne suffisent pas. Ce film me rappelle par certains cotés Ocean Thirteen, le spectateur n'est pas à l'intérieur de l'histoire, il suit les aventures des héros, sans ressentir d'émotions, sauf peut-être le sentiment que ce qui se passe est impossible, comment ces héros peuvent ils être autant équipés...

Il faut se laisser aller à la magie du blockbuster, ne pas critiquer, sinon on passe pour un critique prise de tête et intello. Ne pas critiquer reviendrait à dire que les acteurs sont formidables, que la mise en scène est sublime, que les situations sont formidables... Dire cela reviendrait à mentir. Je n'ai pas aimé le jeu d'acteur, lamentable personnage d'aventurière pour Diane Kruger qui ne transmet aucune émotion, composition très éloignée de ses meilleurs rôles (Joyeux Noel notamment). Les situations toutes les plus improbables, incroyables ne fascinent pas, elles agacent par le déploiement d'effets. Nicolas Cage essaie de sauver la baraque mais je n'avais même plus envie de croire au film.

Le générique arrive, "directed by Jon Turtletaud", je sors de la salle. Triste d'avoir passé deux heures huit, loin de ma chérie.

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