Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Critiques Cinéma du blog ameliebertrand
9 février 2008

John Rambo

rambo

Un film qu'on peut ne pas voir

Quel déferlement de violence... C'est impressionant.


Dans le Rambo, le scénario est un détail négligeable. A la limite du superficiel. De l'inutile. Comme si personne ne savait qu'un scénario était le premier pilier d'un film. Ici le premier pilier, c'est le RAMBO 1, le second RAMBO 2 et ainsi de suite. Ce film John Rambo se pose sur du vieux pour en faire du neuf. Sylvester Stallone nous avait habitué avec cette idée de sortir les vieux héros des cartons pour en faire des nouveaux. Rocky Balboa avait bien marché montrant le coté humain de ce bon vieux boxer... Inépuisable et terriblement émouvant. (J'ai commandé le dvd en solde, je vais le recevoir prochainement).

Sly (Stallone) ressort son arme de destruction massive Rambo, pour faire quelques scènes, de pure violence, un acharnement quasi thérapeutique pour montrer la violence et l'inhumanité d'un homme, soldat de formation, détruit depuis de nombreuses années prononçant la seule vraie réplique du film qui deviendra culte -si le film marche ce qui n'est pas sur- "Il vaut mieux mourir pour quelque chose, plutôt que vivre pour rien...".
J'aime cette phrase, sortie du fond de la gorge enrouée de ce bon vieux Stallone... Le film John Rambo est pauvre au niveau 'blabla' mais riche au niveau de l'hémoglobine et des membres coupés, des têtes arrachés, des bras déchiquetés...

Stallone avec son arme de destruction massive détruit tout -comme à son habitude- mais prend ici, de manière très étonnante, un exemple surprenant, au lieu d'aller combattre en Irak pour que Rambo sorte les USA de leur bourbier irakien, il décide d'aller sauver des humanitaires, dont une jolie blonde qui le touche... Ne pas être allé combattre en Irak serait un drôle de pied de nez de Stallone à l'Amérique de Bush, un homme, si tant est que ce soit Rambo, ne peut pas sortir les USA de cette situation, il faudra plus d'effort que 2h de tueries...
La rencontre avec la jolie blondinette n'apportera pas de sentiments ou d'amour dans le coeur détruit de Rambo. L'homme est mort, il est en "veille", il ne reste plus que le fantôme du soldat, reprenant les armes avec envie et détermination. La puissance de la mort des adversaires serait égale de la frustration du soldat. Privé en quelque sorte de la vie, de la vraie vie, il va décharger sa haine, pour finalement après un long combat épuisant, rentrer chez lui, en Arizona... Une beau dernier plan qui clot l'aventure Rambo...

Si on aime les films de guerre et si on n'a pas peur de voir du sang, allez voir ce film, vous ne verrez pas le temps passer. Abstenez vous si vous n'êtes pas conquis par ce genre de films...

Publicité
Publicité
Commentaires
N
S'il ne va pas en Irak, c'est tout simplement parce que John Rambo est apolitique. Une autre réplique importante le dit, quand il se dit en rêve qu'il ne s'est pas battu pour son pays mais qu'il s'est battu pour lui.<br /> <br /> Et il y a une troisième phrase importante : "Il faut boucler la boucle". Ce qui justifie et le plan final, et la démarche de Stallone en faisant John Rambo<br /> <br /> J'ajouterais que le scénario d'un film n'est pas forcément important. Un bon scénario peut devenir un très mauvais film, et un scénario minuscule peut devenir un excellent film.<br /> <br /> Personnellement j'ai adoré John Rambo.
T
tu m'étonnes John :-D
Critiques Cinéma du blog ameliebertrand
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité