La nuit nous appartient

Un film à voir

Meilleur film américain depuis plusieurs semaines La nuit nous appartient (en anglais We own the night) est époustouflant. Incroyable. Brillant.

Le film raconte l'histoire d'un gérant de boite nuit (Joaquin Phoenix) de "El Caribe" une boite d'un riche homme d'affaire(ventes de fourures) russe, le marché de drogue étant en plein essort dans la fin des années 80, la police enquête sur les personnes tournant autour de cette grande boite de nuit où la drogue circule à flots, le patron Bobby Green, (Joaquin Phoenix) a caché à ses patrons, les russes, que sa famille, son père et son frère étaient des policiers,  qui vont tenter d'arrêter un trafiquant.
Placé entre deux blocs qui s'affrontent Bobby va devoir choisir son camp, défendre ceux qu'il aime, et lutter pour sa propre survie personnelle.

C'est un film intense qui ne laisse pas de minutes de répits, l'action est soutenue... Tellement soutenue que l'on ne voit pas du tout le temps passer. Les deux acteurs Joaquin Phoenix et Mark Wahlberg, (également co-producteurs du films), donnent au film une puissance incomparable face aux précédents films américains, American Gangster loin, très loin derrière ce pur ovni en matière de suspens et de confrontation entre deux hommes.

L'affiche du film La nuit nous appartient n'est pas emballante (je trouve), quand on lit certains résumés on ne sait pas à quoi s'attendre, il ne faut pas hésiter, James Gray un jeune réalisateur peu connu du public brille ici, il applique au film une main de fer en ce qui concerne la direction d'acteur et les scènes d'actions (la séquence sous la pluie, course poursuite avec le drame qui se joue sous nos yeux est brillante).

Comme les derniers très bons films américains par exemple The Departed, ici La vie nous appartient bluffe le spectateur par son intensité, son charme, son action, son émotion. Et toujours on retrouve un acteur éclatant, un Mark Wahlberg puissant que l'on ne peut pas oublier.

La vie nous appartient est peut-être un des meilleurs films de la rentrée, depuis septembre, rares sont les films US à m'avoir autant bouleversé -le dernier Woody Allen, le dernier Cronenberg...-, quelques larmes à la fin pour clore ces deux heures de cinéma. 2 Heures qu'on ne pourra pas oublier.