August Rush

Un film qu'on peut voir

Il est très important et évident de se dire, avant d'entrer dans cette salle, que l'on va voir une "espèce" de film romantique, ou les filles vont libérer leurs larmes (demandez à la jeune fille derrière moi qui a pleuré pendant les 20 dernières minutes). Oui, le film est parfois larmoyant, oui c'est un peu gnan-gnan, mais c'est surtout pour la qualité de sa musique que le film mérite le détour.

Dés le début, le montage alterné entre les deux futurs parents du garçon, le "père" est chanteur dans un groupe de rock (plus pop que rock...) la "mère" violonceliste virtuose, l'association des deux morceaux donne vraiment de grands frissons.

Si on ne s'arrête pas à quelques dialogues un peu trop "faux" entre le couple un soir de pleine lune, si on se laisse bercer par ce conte musical, on passe un bon moment.
Le concert final étant l'apothéose de tout le film, le regard de Freddie Highmore (émouvant dans ce film) lorsqu'il voit ses parents, une petite magie de film. Bien sur, se situant comme un conte de fée le film ne peut pas mal se terminer... Un film à  prendre sans trop réfléchir, et regarder évoluer les gentils parents, les méchants enfants, le très étrange "père de substitution" (Robin Williams qui a un rôle assez intrigant) et quelques seconds rôles intéressant...

Parfois un peu long quand même, August Rush n'en reste pas moins agréable à voir au cinéma. Je ne sais pas s'il restera longtemps dans les mémoires, la force de la musique peut-être, le romantisme des images moins.
August Rush n'est pas Le film de l'année, c'est juste l'occasion de retrouver avec plaisir Freddie Highmore et Jonathan Rhys Meyers (déjà vu dans Match Point) pour une petite balade musicale dans les rues de New York.