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Critiques Cinéma du blog ameliebertrand
26 janvier 2010

Sherlock Holmes

shlercok

UN FILM QU'ON PEUT NE PAS VOIR
Sortie en février


Cette vision de Sherlock Holmes par Guy Ritchie qui ne manque ni de rythme, ni de charisme, accumule les images magnifiques de Londres en construction mais tout cela ne m'a pas convaincu.
Est ce parce que Sherlock est trop intelligent pour nous et qu'il parle beaucoup trop vite, ou est ce parce que Robert Downey Junior n'articulait pas assez ? Mais je n'ai pas saisi toutes les réparties, pourtant importantes.

J'ai compris l'intrigue, une société secrète qui veut redonner toute sa force au Royaume Uni, en se servant de la magie et de la peur, un seigneur très puissant et sombre va donner du fil à retordre aux méninges de Sherlock. Élémentaire mon cher Watson me direz vous ? Bein non, pas vraiment.
Le Sherlock incarné par Downey Junior ne correspond à rien de l'image qu'on peut avoir, très physique mais souvent déprimé, triste de se retrouver sans rien à faire après une nouvelle enquête réussie, une femme va cependant le remettre sur ses pieds. Pour partir à l'aventure...
Le personnage de Watson incarné par Jude Law m'a plus plu, plus crédible et moins exubérant que son acolyte.

Les effets techniques ont donné une nouvelle vie à Londres, les constructions sont impressionnantes comme je disais plus haut, les scènes d'action aussi, quelques mots de français dans un accent hésitant pour faire sourire le spectateur que je suis...
On se s'ennuie pas mais on est très souvent laissés de coté, un cerveau comme celui de Holmes n'est pas comme le notre, et il nous faut plus de temps pour percer le mystère.
Pour que l'on soit plus proche du personnage au cerveau surpuissant le réalisateur a voulu montrer certaines actions en différé, Sherlock explique ce qu'il va faire, au ralenti, puis il exécute son mouvement à vitesse réelle. Cet effet comique de répétition intervient à plusieurs reprises, cela permet de faire une petite pause dans l'histoire.

L'intrigue m'a semblé souvent très proche d'un livre que j'ai lu de Anne Perry, Long Spoon Lane, sur les arcanes du pouvoir. Le film se positionne souvent entre deux époques, l'époque Victorienne et la notre, avec la première qui rêve des avancées technologiques de notre époque.
Un film divertissant, mais sans plus...


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